Titre : | Introduction à la demeure française des temps modernes | Type de document : | document multimédia | Auteurs : | J.-M. PEROUSE DE MONTCLOS, Auteur | Editeur : | Cité de l'Architecture et du Patrimoine | Année de publication : | 2007-2008 | Collection : | Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture num. 5 | Importance : | 1h51’57’’ | Langues : | Français | Note de contenu : | "La période des Temps modernes (XVIe – XVIIIe siècles) est illustrée par une évolution radicale et relativement rapide des demeures de campagne : le château perd ses fortifications et se mue en maison de plaisance et l’habitat populaire, de cabane devient maison. Ces transformations ne sont cependant que l’effet sur l’architecture de bouleversements politiques et sociaux : l’étatisation des fonctions de défense, la promotion des "fermiers", fermiers généraux et fermiers ruraux et, d’une manière générale, les changements de la société. C’est dans la transformation des demeures des villes – transformation en grande partie technique et fonctionnelle – que s’est constituée la modernité et même la spécificité de la manière française de bâtir. Ce progrès, lent et laborieux, ne peut être observé dans tout son développement qu’en faisant des incursions dans la "proto-renaissance" du XIVe siècle et en allant jusqu’à ma révolution industrielle, plus décisive en ce domaine que la révolution politique." |
Introduction à la demeure française des temps modernes [document multimédia] / J.-M. PEROUSE DE MONTCLOS, Auteur . - France : Cité de l'Architecture et du Patrimoine, 2007-2008 . - 1h51’57’’. - ( Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture; 5) . Langues : Français Note de contenu : | "La période des Temps modernes (XVIe – XVIIIe siècles) est illustrée par une évolution radicale et relativement rapide des demeures de campagne : le château perd ses fortifications et se mue en maison de plaisance et l’habitat populaire, de cabane devient maison. Ces transformations ne sont cependant que l’effet sur l’architecture de bouleversements politiques et sociaux : l’étatisation des fonctions de défense, la promotion des "fermiers", fermiers généraux et fermiers ruraux et, d’une manière générale, les changements de la société. C’est dans la transformation des demeures des villes – transformation en grande partie technique et fonctionnelle – que s’est constituée la modernité et même la spécificité de la manière française de bâtir. Ce progrès, lent et laborieux, ne peut être observé dans tout son développement qu’en faisant des incursions dans la "proto-renaissance" du XIVe siècle et en allant jusqu’à ma révolution industrielle, plus décisive en ce domaine que la révolution politique." |
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