Titre : | Manoirs et petits châteaux | Type de document : | document multimédia | Editeur : | Cité de l'Architecture et du Patrimoine | Année de publication : | 2007-2008 | Collection : | Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture num. 8 | Importance : | 1h08’20’’ | Langues : | Français | Note de contenu : | "A côté du château à proprement parler, "qui a fermeture de tours et donjon au milieu, et ceintures de fossés", il y a d’autres logis seigneuriaux, "maisons plates", "manoirs", "maisons de champs", des petites châteaux au sens vulgaire du terme, qui sont les résidences aux champs des gentilshommes campagnards et de la petite noblesse de robe urbaine. Du point de vue architectural, des logis aux champs se situent entre le château féodal et la ferme. Le logis seigneurial et souvent disposé dans la même cour que les bâtiments de la ferme, ou isolé, sur un plan massé plus modeste. La fonction économique agricole est dominante ; mais au XVIe siècle, cette rusticité peut être source de plaisir. L’agriculture et maison rustique par Charles Etienne (1564), Le livre d’architecture pour les champs par Jacques Androuet du Cerceau (1582), Le théâtre d’agriculture et ménage des champs par Olivier de Serres (1600) sont les meilleures clefs pour comprendre ces dispositions complexes, qui ont été en général profondément altérées au cours du temps et dont les plus anciennes représentations datent le plus souvent de la fin du XVIIIe siècle (Atlas de Trudaine), voire des premières décennies du XIXe (cadastre napoléonien). Archéologie du bâti et archéologie de papier permettent cependant, quand on les croise, de restituer assez d’exemples pour permettre une analyse renouvelée de ce patrimoine très riche, quantitativement toujours, qualitativement souvent." |
Manoirs et petits châteaux [document multimédia] . - France : Cité de l'Architecture et du Patrimoine, 2007-2008 . - 1h08’20’’. - ( Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture; 8) . Langues : Français Note de contenu : | "A côté du château à proprement parler, "qui a fermeture de tours et donjon au milieu, et ceintures de fossés", il y a d’autres logis seigneuriaux, "maisons plates", "manoirs", "maisons de champs", des petites châteaux au sens vulgaire du terme, qui sont les résidences aux champs des gentilshommes campagnards et de la petite noblesse de robe urbaine. Du point de vue architectural, des logis aux champs se situent entre le château féodal et la ferme. Le logis seigneurial et souvent disposé dans la même cour que les bâtiments de la ferme, ou isolé, sur un plan massé plus modeste. La fonction économique agricole est dominante ; mais au XVIe siècle, cette rusticité peut être source de plaisir. L’agriculture et maison rustique par Charles Etienne (1564), Le livre d’architecture pour les champs par Jacques Androuet du Cerceau (1582), Le théâtre d’agriculture et ménage des champs par Olivier de Serres (1600) sont les meilleures clefs pour comprendre ces dispositions complexes, qui ont été en général profondément altérées au cours du temps et dont les plus anciennes représentations datent le plus souvent de la fin du XVIIIe siècle (Atlas de Trudaine), voire des premières décennies du XIXe (cadastre napoléonien). Archéologie du bâti et archéologie de papier permettent cependant, quand on les croise, de restituer assez d’exemples pour permettre une analyse renouvelée de ce patrimoine très riche, quantitativement toujours, qualitativement souvent." |
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