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L’habitat bourgeois à la Belle époque / Claude MASSU
Titre : L’habitat bourgeois à la Belle époque Type de document : document multimédia Auteurs : Claude MASSU, Auteur Editeur : Cité de l'Architecture et du Patrimoine Année de publication : 2007-2008 Collection : Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture num. 16 Importance : 1h55’11’’ Langues : Français Note de contenu : "Les deux typologies de l’habitat bourgeois – l’immeuble et la maison particulière – connaissent des singulières innovations entre 1890 et 1914. Les inventions techniques (emploi du métal, usage de l’électricité) et les nouvelles demandes sociales contribuent à améliorer le confort domestique : la distribution des espaces s’en trouve modifiée. De nouvelles réglementations d’urbanisme permettent aux architectes de s’affranchir d’une certaine uniformité des immeubles haussmanniens et post-haussmanniens. Les tenants de l’Art nouveau en tirent parti dans les années 1890. Hector Guimard s’illustre aussi bien dans l’immeuble de rapport que dans l’hôtel particulier. Les préceptes de Viollet-le-Duc sont présents dans ses constructions résidentielles. Les autres architectes d’immeubles "Art nouveau" oscillent entre exubérance décorative (Jules Lavirotte) et retenue formelle (Charles Plumet). Souvent, la présence de l’ornement n’est pas incompatible avec un certain rationalisme de la construction. C’est le cas notamment des réalisations de l’école de Nancy. Au début du XXe siècle, l’emploi du nouveau matériau qu’est le béton autorise des expérimentations inédites comme le montre l’immeuble à ossature de la rue Franklin d’Auguste Perret." L’habitat bourgeois à la Belle époque [document multimédia] / Claude MASSU, Auteur . - France : Cité de l'Architecture et du Patrimoine, 2007-2008 . - 1h55’11’’. - (Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture; 16) .
Langues : Français
Note de contenu : "Les deux typologies de l’habitat bourgeois – l’immeuble et la maison particulière – connaissent des singulières innovations entre 1890 et 1914. Les inventions techniques (emploi du métal, usage de l’électricité) et les nouvelles demandes sociales contribuent à améliorer le confort domestique : la distribution des espaces s’en trouve modifiée. De nouvelles réglementations d’urbanisme permettent aux architectes de s’affranchir d’une certaine uniformité des immeubles haussmanniens et post-haussmanniens. Les tenants de l’Art nouveau en tirent parti dans les années 1890. Hector Guimard s’illustre aussi bien dans l’immeuble de rapport que dans l’hôtel particulier. Les préceptes de Viollet-le-Duc sont présents dans ses constructions résidentielles. Les autres architectes d’immeubles "Art nouveau" oscillent entre exubérance décorative (Jules Lavirotte) et retenue formelle (Charles Plumet). Souvent, la présence de l’ornement n’est pas incompatible avec un certain rationalisme de la construction. C’est le cas notamment des réalisations de l’école de Nancy. Au début du XXe siècle, l’emploi du nouveau matériau qu’est le béton autorise des expérimentations inédites comme le montre l’immeuble à ossature de la rue Franklin d’Auguste Perret." Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1511 MAS DVD Bibliothèque principale CAUE Multimédia Disponible L’invention du logement social moderne / Marie-Jeanne DUMONT
Titre : L’invention du logement social moderne : Des fondations philanthropiques aux cités-jardins Type de document : document multimédia Auteurs : Marie-Jeanne DUMONT, Auteur Editeur : Cité de l'Architecture et du Patrimoine Année de publication : 2007-2008 Collection : Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture num. 17 Importance : 1h35’10’’ Langues : Français Note de contenu : "C’est dans les premières années du XXe siècle qu’a été inventé le logement social moderne, en France, dans le cadre d’une expérimentation sociale tous azimuts lancée par le mouvement des réformateurs. Ces "philanthropes", comme on les appelait alors, firent du logement le pivot de toute une politique visant à la reconstitution de la famille ouvrière. Par le logement, on comptait promouvoir l’hygiène et l’éducation des enfants, l’alimentation rationnelle, la protection maternelle et infantile, l’éducation ménagère, ou encore lutter contre l’alcoolisme et la tuberculose. Cette politique ambitieuse, à la fois hygiéniste et nataliste, prônant l’intégration sociale par le logement, trouvera sa traduction architecturale dans les groupes d’Habitation à Bon Marché (HBM) de la fondation Rothschild construits à Paris à la suite d’un concours retentissant, entre 1905 et 1914. Ce concours, les débats qui l’entourèrent, les réalisations qui le suivirent, marquent un jalon dans l’évolution de l’urbanisme et de l’architecture modernes. Ces expériences trouveront un prolongement dans les politiques publiques de l’entre-deux-guerres, et notamment dans les groupes d’Habitation à Bon Marché de la Ville de Paris, et dans les cités-jardins réalisées par Henri Sellier dans le cadre de l’Office Public d’Habitations à Bon Marché (OPHBM) du département de la Seine. Quoique dans un cadre champêtre et d’une faible densité, avec une architecture fondée sur le logement individuel, les maisons des cités-jardins concrétisaient les mêmes idées sociales. Pour être peu connues, ces architectures n’en méritent pas moins de figurer, pour le XXe siècle, au panthéon de l’habitation." L’invention du logement social moderne : Des fondations philanthropiques aux cités-jardins [document multimédia] / Marie-Jeanne DUMONT, Auteur . - France : Cité de l'Architecture et du Patrimoine, 2007-2008 . - 1h35’10’’. - (Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture; 17) .
Langues : Français
Note de contenu : "C’est dans les premières années du XXe siècle qu’a été inventé le logement social moderne, en France, dans le cadre d’une expérimentation sociale tous azimuts lancée par le mouvement des réformateurs. Ces "philanthropes", comme on les appelait alors, firent du logement le pivot de toute une politique visant à la reconstitution de la famille ouvrière. Par le logement, on comptait promouvoir l’hygiène et l’éducation des enfants, l’alimentation rationnelle, la protection maternelle et infantile, l’éducation ménagère, ou encore lutter contre l’alcoolisme et la tuberculose. Cette politique ambitieuse, à la fois hygiéniste et nataliste, prônant l’intégration sociale par le logement, trouvera sa traduction architecturale dans les groupes d’Habitation à Bon Marché (HBM) de la fondation Rothschild construits à Paris à la suite d’un concours retentissant, entre 1905 et 1914. Ce concours, les débats qui l’entourèrent, les réalisations qui le suivirent, marquent un jalon dans l’évolution de l’urbanisme et de l’architecture modernes. Ces expériences trouveront un prolongement dans les politiques publiques de l’entre-deux-guerres, et notamment dans les groupes d’Habitation à Bon Marché de la Ville de Paris, et dans les cités-jardins réalisées par Henri Sellier dans le cadre de l’Office Public d’Habitations à Bon Marché (OPHBM) du département de la Seine. Quoique dans un cadre champêtre et d’une faible densité, avec une architecture fondée sur le logement individuel, les maisons des cités-jardins concrétisaient les mêmes idées sociales. Pour être peu connues, ces architectures n’en méritent pas moins de figurer, pour le XXe siècle, au panthéon de l’habitation." Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1512 DUM DVD Bibliothèque principale CAUE Multimédia Disponible L’architecture domestique européenne hors d’Europe (1850-1950)
Titre : L’architecture domestique européenne hors d’Europe (1850-1950) : Modèles & adaptations dans l’espace méditerranéen Type de document : document multimédia Editeur : Cité de l'Architecture et du Patrimoine Année de publication : 2007-2008 Collection : Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture num. 18 Importance : 59’41’’ Langues : Français Note de contenu : "Le processus d’expansion coloniale européenne à l’époque contemporaine, de même que les dynamiques locales d’occidentalisation qu’il a générées en retour, dans le bassin méditerranéen en particulier, ont conduit à une diffusion internationale des formes d’architecture résidentielle européenne. De la villa à l’italienne à l’habitation collective moderne, en passant par l’immeuble haussmannien ou "Belle époque", ces transferts ont pris des formes architecturales variées ; ils ont également concerné les techniques constructives et les décors. Les nombreuses créations urbaines ou suburbaines ayant accompagné ce mouvement ont, en outre, fourni l’occasion à des professionnels européens de concevoir de nouveaux types domestiques en réponse aux contraintes géographiques, économiques et sociales des territoires concernés. Ainsi sont nés, par exemple, la "villa à appartement", ou l’immeuble à double peau. Des solutions spécifiques à l’habitation destinée aux populations socialement défavorisées ont donné également lieu à diverses inventions. Les répertoires décoratifs se sont partagés, pour leur part, entre mimétisme des esthétiques européennes et réinterprétations, le cas échéant assez rhétoriques, des patrimoines du cru. La manière "mauresque" qui s’est ainsi développée a connu une grande postérité internationale, de même qu’en retour, une réelle fortune en Europe. Des exemples pris au Maghreb et Moyen-Orient illustreront concrètement l’ensemble de ces chassés-croisés entre Europe et terrains extra-européens à l’ère coloniale." L’architecture domestique européenne hors d’Europe (1850-1950) : Modèles & adaptations dans l’espace méditerranéen [document multimédia] . - France : Cité de l'Architecture et du Patrimoine, 2007-2008 . - 59’41’’. - (Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture; 18) .
Langues : Français
Note de contenu : "Le processus d’expansion coloniale européenne à l’époque contemporaine, de même que les dynamiques locales d’occidentalisation qu’il a générées en retour, dans le bassin méditerranéen en particulier, ont conduit à une diffusion internationale des formes d’architecture résidentielle européenne. De la villa à l’italienne à l’habitation collective moderne, en passant par l’immeuble haussmannien ou "Belle époque", ces transferts ont pris des formes architecturales variées ; ils ont également concerné les techniques constructives et les décors. Les nombreuses créations urbaines ou suburbaines ayant accompagné ce mouvement ont, en outre, fourni l’occasion à des professionnels européens de concevoir de nouveaux types domestiques en réponse aux contraintes géographiques, économiques et sociales des territoires concernés. Ainsi sont nés, par exemple, la "villa à appartement", ou l’immeuble à double peau. Des solutions spécifiques à l’habitation destinée aux populations socialement défavorisées ont donné également lieu à diverses inventions. Les répertoires décoratifs se sont partagés, pour leur part, entre mimétisme des esthétiques européennes et réinterprétations, le cas échéant assez rhétoriques, des patrimoines du cru. La manière "mauresque" qui s’est ainsi développée a connu une grande postérité internationale, de même qu’en retour, une réelle fortune en Europe. Des exemples pris au Maghreb et Moyen-Orient illustreront concrètement l’ensemble de ces chassés-croisés entre Europe et terrains extra-européens à l’ère coloniale." Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1513 VOL DVD Bibliothèque principale CAUE Multimédia Disponible La rémanence des régionalismes / Daniel LE COUEDIC
Titre : La rémanence des régionalismes Type de document : document multimédia Auteurs : Daniel LE COUEDIC, Auteur Editeur : Cité de l'Architecture et du Patrimoine Année de publication : 2007-2008 Collection : Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture num. 19 Importance : 1h40’26’’ Langues : Français Note de contenu : "La désuétude du mot "régionalisme" fait souvent négliger bien à tort la place qu’il tint dans la production architecturale du XXe siècle et conserve de nos jours : l’idée que les édifices se doivent d’exprimer leur pays ou région d’accueil est en effet toujours au cœur d’un vif débat, de l’Amérique du Nord aux confins orientaux de l’Europe. Portée par de nombreux courants d’idées allant du nationalisme au désir d’une esthétisation générale de l’environnement, d’une inscription revendiquée dans la longue durée à l’hédonisme d’une reconstruction dans l’imaginaire, cette aspiration – muée périodiquement en demande pressante – est riche de présupposés idéologiques. Elle suscite des stratégies complexes et se matérialise souvent de façon remarquable, mais elle est également sujette à des instrumentalisations paradoxales : le régionalisme architectural a pu ainsi faire paravent au démantèlement des particularités qu’il prétendait illustrer. Longtemps cantonné dans un registre subalterne, les régionalismes ont prospéré lorsque le Mouvement moderne atteignit son premier pallier critique. Depuis les années 1950 et la révision doctrinale de Siegfried Giedion, la conviction d’une inéluctable ramification de la production architecturale, voulue ou engendrée par une écriture automatique, n’a guère fléchi. Le spectre d’un nouveau style international accompagnant la mondialisation des échanges lui a même redonné substance dans une actualité parfois militante – le régionalisme critique –, mais souvent faite aussi de faux-semblants et de postures apprêtées (le new urbanism)." La rémanence des régionalismes [document multimédia] / Daniel LE COUEDIC, Auteur . - France : Cité de l'Architecture et du Patrimoine, 2007-2008 . - 1h40’26’’. - (Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture; 19) .
Langues : Français
Note de contenu : "La désuétude du mot "régionalisme" fait souvent négliger bien à tort la place qu’il tint dans la production architecturale du XXe siècle et conserve de nos jours : l’idée que les édifices se doivent d’exprimer leur pays ou région d’accueil est en effet toujours au cœur d’un vif débat, de l’Amérique du Nord aux confins orientaux de l’Europe. Portée par de nombreux courants d’idées allant du nationalisme au désir d’une esthétisation générale de l’environnement, d’une inscription revendiquée dans la longue durée à l’hédonisme d’une reconstruction dans l’imaginaire, cette aspiration – muée périodiquement en demande pressante – est riche de présupposés idéologiques. Elle suscite des stratégies complexes et se matérialise souvent de façon remarquable, mais elle est également sujette à des instrumentalisations paradoxales : le régionalisme architectural a pu ainsi faire paravent au démantèlement des particularités qu’il prétendait illustrer. Longtemps cantonné dans un registre subalterne, les régionalismes ont prospéré lorsque le Mouvement moderne atteignit son premier pallier critique. Depuis les années 1950 et la révision doctrinale de Siegfried Giedion, la conviction d’une inéluctable ramification de la production architecturale, voulue ou engendrée par une écriture automatique, n’a guère fléchi. Le spectre d’un nouveau style international accompagnant la mondialisation des échanges lui a même redonné substance dans une actualité parfois militante – le régionalisme critique –, mais souvent faite aussi de faux-semblants et de postures apprêtées (le new urbanism)." Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1514 LEC DVD Bibliothèque principale CAUE Multimédia Disponible 1929-1939 : Les débuts de l’industrialisation du logement / Joseph ABRAM
Titre : 1929-1939 : Les débuts de l’industrialisation du logement : Une utopie constructive Type de document : document multimédia Auteurs : Joseph ABRAM, Auteur Editeur : Cité de l'Architecture et du Patrimoine Année de publication : 2007-2008 Collection : Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture num. 20 Importance : 1h41’35’’ Langues : Français Note de contenu : ""Et maintenant n’est-il pas outrecuidant de parler des maisons en acier ? Non, car elles ne sont pas nées d’un cerveau en mal de productions bizarres. Si elles viennent se s’élever simultanément en divers points de la surface du globe terrestre, c’est parce que de nombreux facteurs concomitants les obligeaient à s’élever… Il n’était pas possible qu’en cette matière la France demeurât plus longtemps en arrière…". C’est par ces mots qu’Urbain Cassan introduit en 1929 un dossier consacré aux maisons métalliques françaises. En moins de deux ans sont apparus plusieurs systèmes performants, parmi lesquels les procédés "Decourt", "HC", "Fillod-Comefi", "Commentry-Oissel" et celui des "Forges de Strasbourg". L’habitat individuel n’est cependant pas le seul domaine de recherche. Au début des années 1930, Eugène Beaudouin et Marcel Lods obtinrent deux commandes importantes : 800 logements pour la société PAX à Bagneux et 1000 logements pour l’Office Public d’Habitations à Bon Marché (OPHBM) du département de Seine à Drancy. Ils réalisèrent ainsi, grâce aux travaux de Freyssinet sur le "béton vibré", le premier ensemble en éléments de béton façonnés en usine et montés à sec sur une ossature métallique. Deux mois suffirent à la mise en place de la charpente en acier sur laquelle furent accrochées les façades. Le Corbusier, qui vint visiter Bagneux, laissa éclater son admiration : "Ceci est d’une logique écrasante. C’est l’émanation du bon sens. Le miracle, c’est que vous l’ayez fait…". L’ensemble de Drancy fut bâti avec le même procédé : "Nous voulions, Beaudouin et moi, réaliser un projet très en avant ; la vie privée devait être facile, les logements étaient équipés très complètement : cloisons mobiles permettant de réunir deux pièces, salles d’eau, évacuation pneumatique des ordures à partir de l’évier, etc.". Ces opérations eurent un certain retentissement. Pour Paul Nelson, Oscar Nitzchké et André Sive, l’agence Beaudouin et Lods devint un modèle. Une sympathie naquit entre tout un groupe de constructeurs, parmi lesquels Vladimir Bodiansky, diplômé de l’Institut des Ponts et Chaussées de Moscou et Jean Prouvé, qui avait fourni les huisseries métalliques de Drancy…" 1929-1939 : Les débuts de l’industrialisation du logement : Une utopie constructive [document multimédia] / Joseph ABRAM, Auteur . - France : Cité de l'Architecture et du Patrimoine, 2007-2008 . - 1h41’35’’. - (Les cours publics. Histoire & actualité de l'architecture; 20) .
Langues : Français
Note de contenu : ""Et maintenant n’est-il pas outrecuidant de parler des maisons en acier ? Non, car elles ne sont pas nées d’un cerveau en mal de productions bizarres. Si elles viennent se s’élever simultanément en divers points de la surface du globe terrestre, c’est parce que de nombreux facteurs concomitants les obligeaient à s’élever… Il n’était pas possible qu’en cette matière la France demeurât plus longtemps en arrière…". C’est par ces mots qu’Urbain Cassan introduit en 1929 un dossier consacré aux maisons métalliques françaises. En moins de deux ans sont apparus plusieurs systèmes performants, parmi lesquels les procédés "Decourt", "HC", "Fillod-Comefi", "Commentry-Oissel" et celui des "Forges de Strasbourg". L’habitat individuel n’est cependant pas le seul domaine de recherche. Au début des années 1930, Eugène Beaudouin et Marcel Lods obtinrent deux commandes importantes : 800 logements pour la société PAX à Bagneux et 1000 logements pour l’Office Public d’Habitations à Bon Marché (OPHBM) du département de Seine à Drancy. Ils réalisèrent ainsi, grâce aux travaux de Freyssinet sur le "béton vibré", le premier ensemble en éléments de béton façonnés en usine et montés à sec sur une ossature métallique. Deux mois suffirent à la mise en place de la charpente en acier sur laquelle furent accrochées les façades. Le Corbusier, qui vint visiter Bagneux, laissa éclater son admiration : "Ceci est d’une logique écrasante. C’est l’émanation du bon sens. Le miracle, c’est que vous l’ayez fait…". L’ensemble de Drancy fut bâti avec le même procédé : "Nous voulions, Beaudouin et moi, réaliser un projet très en avant ; la vie privée devait être facile, les logements étaient équipés très complètement : cloisons mobiles permettant de réunir deux pièces, salles d’eau, évacuation pneumatique des ordures à partir de l’évier, etc.". Ces opérations eurent un certain retentissement. Pour Paul Nelson, Oscar Nitzchké et André Sive, l’agence Beaudouin et Lods devint un modèle. Une sympathie naquit entre tout un groupe de constructeurs, parmi lesquels Vladimir Bodiansky, diplômé de l’Institut des Ponts et Chaussées de Moscou et Jean Prouvé, qui avait fourni les huisseries métalliques de Drancy…" Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1515 ABR DVD Bibliothèque principale CAUE Multimédia Disponible L’architecture de la reconstruction & des Trente Glorieuses
PermalinkSuperarchitecture / Dominique ROUILLARD
PermalinkLe logement sous toutes ses formes / Francis RAMBERT
PermalinkGlobal Award for Sustainable Architecture
PermalinkGlobal Award for Sustainable Architecture
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PermalinkSens et renaissance du patrimoine architectural / Benjamin MOUTON
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