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CALL Midi pros

La massification de la rénovation énergétique est un sujet prioritaire de la Communauté d’Agglomération Lens-Liévin. Le CD2E l’accompagne précisément sur cette thématique et notamment en organisant et animant des temps forts, les "Midis des pros". Tous les professionnels de la rénovation y sont conviés autour de sujets concrets.

Le lundi 17 mars, on parlait "évolution des aides de l’ANAH, urbanisme et réglementation".

Après une présentation des objectifs du territoire par la Maison de l’Habitat Durable de la CALL, les conseillers France Rénov’ ont présenté les dernières évolutions des aides Ma Prime Rénov’ pour les propriétaires occupants ou bailleurs, notamment le parcours accompagné et le prime logement décent.

Un focus sur la réglementation et les déclarations d’urbanisme a été abordé par un architecte au CAUE. Les différentes déclarations ont été rappelées avant de préciser laquelle est nécessaire pour quels travaux. La déclaration préalable, qui représente la majorité des déclarations instruites, a fait l’objet d’une présentation plus détaillée. La question des panneaux solaires a également été développée.

Cette rencontre a été l’occasion de rappeler aux professionnels leur rôle de conseil auprès des porteurs de projets.

Organisé autour d’un sandwich et d’un café, ce rendez-vous convivial a permis aux entreprises, architectes, architectes d’intérieur présents, de poser leurs questions durant et après les interventions.

L’occasion également de préciser qu’une permanence pour les particuliers porteurs de projet se tient, tous les 1ers mercredis du mois, à la Maison de l’Habitat Durable, qui se charge de la prise des rendez-vous.

CALL Midi pros 2

GNPV 2025 1

Apprendre pour mieux transmettre, tel est l’objectif de la formation Guide Nature Patrimoine Volontaire organisée par le Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement (CPIE) "Villes de l’Artois".

Les sessions, réparties dans l’année, permettent aux stagiaires d’aborder différentes thématiques liées à l’environnement et à l’éducation, dans le but d’animer des sorties ou des manifestations grand public dans le Pays d’Artois.

En avril, une journée consacrée à la notion de lecture de paysage, était animée par les paysagistes du CAUE. La matinée visait à apporter des connaissances théoriques sur la thématique du paysage : qu’est-ce que le paysage ? qu’est-ce qu’un paysagiste concepteur ? La présentation et l’analyse de différents outils (cartes, maquettes, photographies, ou même vocabulaire particulier…) ont permis d’illustrer ces propos.

Des outils permettant d'élaborer un dessin de paysage (plans, ligne d’horizon, point de fuite, point de repère, perspective…) ont été donnés aux stagiaires. La matinée s’est terminée par un jeu des 7 familles visant à rechercher du vocabulaire sur le paysage et l’architecture.

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L’après-midi a été consacrée à une visite de terrain, dans les alentours du Mont-Saint-Eloi. Elle consistait à s’exercer à lire et à dessiner un paysage. Plusieurs exercices individuels de dessin, à différents points de vue et en différents temps, ont incité les stagiaires à aller à l’essentiel et à synthétiser les informations à représenter sur le dessin pour comprendre les lignes directrices qui composent le paysage.

Un exercice en groupe a clôturé la journée : un stagiaire décrit le paysage qu’il voit (lignes, courbes, masse végétales, espace ouvert ou fermé…), les autres, de dos, dessinent en suivant les indications de l’observateur. Tout cela dans le but d’aborder les notions de cadrage et d’utiliser un vocabulaire précis et partagé.

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Ecole Hames Boucres 2

Après un premier atelier de travail dédié aux adultes sur la future école d’Hames-Boucres, c’est au tour des élèves de la classe de CE1- CE2 de se prêter au jeu.

Il y a quelques mois, les élus, représentants des parents d’élèves et enseignants ont participé à un atelier organisé par le CAUE 62, qui accompagne la commune dans sa réflexion sur le futur établissement scolaire. Après une visite du site, ils avaient réfléchi ensemble, à leur "école idéale" pour la commune.

Courant février, les enfants ont également eu l’occasion de donner leur vision des choses, accompagnés d’une architecte et d’une paysagiste du CAUE.

La séance s’est organisée en 3 temps :

  • un retour sur le questionnaire envoyé en amont : les enfants ont exprimé leur ressenti, ce qu’ils aimaient ou non dans leur école actuelle, leur cour et ce qu’ils souhaitaient pour la nouvelle école ;
  • une manipulation, par petit groupe, autour de l’implantation sur le site et les aménagements des espaces extérieurs, avec présentation des propositions devant la classe ;
  • un temps d’observation et d’échanges sur des photos références (bâtiments et espaces extérieurs) et le vote de leur projet préféré.

Les élèves se sont investis dans cette réflexion et cette approche spatiale avec beaucoup d’enthousiasme. Ils ont cherché ensemble des solutions et ont exprimé leur vision de l’école de demain pour leur village.

Ils ont hâte de découvrir la nouvelle école, mais devront être patients. La commune a engagé un travail avec une assistance à maîtrise d’ouvrage pour définir plus précisément les besoins et la commande. Mais la démarche de projet, jalonnée de nombreuses étapes, nécessite un certain temps pour aboutir à un projet de qualité !

Ecole Hames Boucres 4     Ecole Hames Boucres 3     Ecole Hames Boucres 1

Article ARB 1

On parle de plus en plus de biodiversité, mais comment agir pour la favoriser, la développer, lorsque l’on est élu ?

Accompagner les collectivités, en les orientant vers les bons partenaires, est une des missions de l’Agence Régionale de la Biodiversité. Mais pour ce faire, la 1ère étape est de créer un réseau ! C’est pourquoi, l’Agence a créé un collectif regroupant le maximum de structures travaillant sur les sujets environnementaux, afin de les rassembler et faire connaissance.

Différentes échelles sont représentées : l’Ademe, la Région, l’Etablissement Public Foncier, la DREAL, les Départements, les Agences de l’Eau, les Espaces Naturels Régionaux, les Conservatoires (Botanique et des Espaces Naturels), le Cerema, les Parcs Naturels Régionaux, les Agences d’Urbanisme, les associations environnementalistes (CPIE, FREDON, GON, LPO…), les Fédérations de pêche et de chasse, mais aussi des structures départementales, telles que les DDT ou les CAUE, etc.

L’objectif de la 1ère rencontre, qui a eu lieu l’été dernier, a été de dessiner un parcours de l’accompagnement, à destination des élus. Des études de cas ont permis de lister les grandes étapes. Des focus sur les blocages et les enjeux ont été identifiés à chacune des étapes.

Article ARB 2

La 2ème rencontre, en janvier, a défini de nouveaux objectifs. Tout d’abord, il paraît primordial de cartographier les acteurs, afin de les recenser et de centraliser des informations (ressources…). Ainsi, il sera plus facile de diffuser les différentes ressources auprès des collectivités et créer une mise en réseau.

L’ARB travaille maintenant sur un outil afin de favoriser les échanges au sein du collectif.

Mais au fait, l’ARB Hauts-de-France, c’est quoi ?

Créée en 2016, par l’Etat, la Région, l’OFB et les 2 Agence de l’Eau, elle est composée par 13 partenaires associés. Les 4 principaux sont les Espaces Naturels Régionaux, le Conservatoire des Espaces Naturels, l’Union Régionale des Centres Permanents d’Initiatives à l’Environnement et le Conservatoire Botanique National de Bailleul.

Article ARB 3

Formation diagnostic bati ancienComment rénover un bâtiment en torchis ? Comment dater une construction ancienne ? Quel soubassement pour un mur à pan de bois ? Voilà quelques exemples des questions qui sont adressées aux architectes du CAUE.

Afin de toujours mieux vous conseiller dans vos projets de rénovation, le CAUE du Pas-de-Calais a récemment participé à une formation sur le thème du diagnostic dans le bâti ancien. Organisée les 27 et 28 janvier à Beauvais par l’association Maisons Paysannes de France, cet événement a été l’occasion de se former auprès de différents professionnels et artisans du patrimoine. Ces temps de formation sont essentiels aux missions du CAUE afin de mieux identifier les pathologies liées au bâti ancien et proposer des solutions adaptées !

 

Et parce qu’on ne laisse pas de question sans réponse, voilà nos réponses :

Comment rénover un bâtiment en torchis ?

Il faut tout d’abord réaliser un diagnostic afin de vérifier l’état de l’ossature bois et réaliser les réparations et reprises nécessaires. Un lattis bois peut ensuite être posé qui servira de support à la terre crue, avec un badigeon au lait de chaux pour une meilleure accroche. L’essence de bois, sa section, ainsi que des traces de fixations permettront d’identifier si l’ossature bois était à l’origine visible ou cachée. Il est primordial de choisir des matériaux respirants pour que l’humidité naturellement présente dans les murs anciens puissent s’évacuer à travers la paroi. Et pour la finition, on pourra mettre en place un enduit naturel à base de terre mélangée avec du sable et des fibres de chanvre.

 

Comment dater une construction ancienne ?

Plusieurs méthodes pour la datation d’une construction. Tout d’abord, la consultation des archives peut permettre de retrouver des sources écrites ou graphiques pour reconstituer l’histoire du bâtiment (photos, cartes postales, cadastre napoléonien, photos aériennes, documents notariaux, etc.). Pour des bâtiments plus anciens, ou non documentés, on pourra se baser sur l’analyse de la construction (matériaux et techniques de construction, forme des baies, détails de la charpente, type d’ornements). L’analyse de ces éléments permettra de définir une fourchette de datation estimée.

 

Quel soubassement pour un mur à pan de bois ?

Un mur ça respire ! Il faut donc supprimer tous les enduits et cimentages étanches et privilégier des matériaux respirants (on dit aussi perspirants). Dans le Pas-de-Calais les soubassements des murs à pan de bois sont traditionnellement en pierre, en brique, parfois en silex. Ces matériaux sont tout à fait adaptés et pourront être laissés visibles. A la jonction entre le soubassement et la poutre sablière, il faut mettre en place une bande résiliente pour créer une rupture de capillarité. Pour les parties les plus exposées à l’eau, on peut remplacer le sable du mortier par de la pouzzolane (de la brique pilée) qui permettra de rendre le mortier plus résistant, tout en conservant une souplesse suffisante.

 

Si vous avez d’autres questions, vous pouvez nous les poser ici.