Une école en pleine réflexion !

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Ecole Hames Boucres 2

Après un premier atelier de travail dédié aux adultes sur la future école d’Hames-Boucres, c’est au tour des élèves de la classe de CE1- CE2 de se prêter au jeu.

Il y a quelques mois, les élus, représentants des parents d’élèves et enseignants ont participé à un atelier organisé par le CAUE 62, qui accompagne la commune dans sa réflexion sur le futur établissement scolaire. Après une visite du site, ils avaient réfléchi ensemble, à leur "école idéale" pour la commune.

Courant février, les enfants ont également eu l’occasion de donner leur vision des choses, accompagnés d’une architecte et d’une paysagiste du CAUE.

La séance s’est organisée en 3 temps :

  • un retour sur le questionnaire envoyé en amont : les enfants ont exprimé leur ressenti, ce qu’ils aimaient ou non dans leur école actuelle, leur cour et ce qu’ils souhaitaient pour la nouvelle école ;
  • une manipulation, par petit groupe, autour de l’implantation sur le site et les aménagements des espaces extérieurs, avec présentation des propositions devant la classe ;
  • un temps d’observation et d’échanges sur des photos références (bâtiments et espaces extérieurs) et le vote de leur projet préféré.

Les élèves se sont investis dans cette réflexion et cette approche spatiale avec beaucoup d’enthousiasme. Ils ont cherché ensemble des solutions et ont exprimé leur vision de l’école de demain pour leur village.

Ils ont hâte de découvrir la nouvelle école, mais devront être patients. La commune a engagé un travail avec une assistance à maîtrise d’ouvrage pour définir plus précisément les besoins et la commande. Mais la démarche de projet, jalonnée de nombreuses étapes, nécessite un certain temps pour aboutir à un projet de qualité !

Ecole Hames Boucres 4     Ecole Hames Boucres 3     Ecole Hames Boucres 1

Elu, agissez pour la biodiversité, on vous accompagne !

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Article ARB 1

On parle de plus en plus de biodiversité, mais comment agir pour la favoriser, la développer, lorsque l’on est élu ?

Accompagner les collectivités, en les orientant vers les bons partenaires, est une des missions de l’Agence Régionale de la Biodiversité. Mais pour ce faire, la 1ère étape est de créer un réseau ! C’est pourquoi, l’Agence a créé un collectif regroupant le maximum de structures travaillant sur les sujets environnementaux, afin de les rassembler et faire connaissance.

Différentes échelles sont représentées : l’Ademe, la Région, l’Etablissement Public Foncier, la DREAL, les Départements, les Agences de l’Eau, les Espaces Naturels Régionaux, les Conservatoires (Botanique et des Espaces Naturels), le Cerema, les Parcs Naturels Régionaux, les Agences d’Urbanisme, les associations environnementalistes (CPIE, FREDON, GON, LPO…), les Fédérations de pêche et de chasse, mais aussi des structures départementales, telles que les DDT ou les CAUE, etc.

L’objectif de la 1ère rencontre, qui a eu lieu l’été dernier, a été de dessiner un parcours de l’accompagnement, à destination des élus. Des études de cas ont permis de lister les grandes étapes. Des focus sur les blocages et les enjeux ont été identifiés à chacune des étapes.

Article ARB 2

La 2ème rencontre, en janvier, a défini de nouveaux objectifs. Tout d’abord, il paraît primordial de cartographier les acteurs, afin de les recenser et de centraliser des informations (ressources…). Ainsi, il sera plus facile de diffuser les différentes ressources auprès des collectivités et créer une mise en réseau.

L’ARB travaille maintenant sur un outil afin de favoriser les échanges au sein du collectif.

Mais au fait, l’ARB Hauts-de-France, c’est quoi ?

Créée en 2016, par l’Etat, la Région, l’OFB et les 2 Agence de l’Eau, elle est composée par 13 partenaires associés. Les 4 principaux sont les Espaces Naturels Régionaux, le Conservatoire des Espaces Naturels, l’Union Régionale des Centres Permanents d’Initiatives à l’Environnement et le Conservatoire Botanique National de Bailleul.

Article ARB 3

Se former au diagnostic dans le bâti ancien

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Formation diagnostic bati ancienComment rénover un bâtiment en torchis ? Comment dater une construction ancienne ? Quel soubassement pour un mur à pan de bois ? Voilà quelques exemples des questions qui sont adressées aux architectes du CAUE.

Afin de toujours mieux vous conseiller dans vos projets de rénovation, le CAUE du Pas-de-Calais a récemment participé à une formation sur le thème du diagnostic dans le bâti ancien. Organisée les 27 et 28 janvier à Beauvais par l’association Maisons Paysannes de France, cet événement a été l’occasion de se former auprès de différents professionnels et artisans du patrimoine. Ces temps de formation sont essentiels aux missions du CAUE afin de mieux identifier les pathologies liées au bâti ancien et proposer des solutions adaptées !

 

Et parce qu’on ne laisse pas de question sans réponse, voilà nos réponses :

Comment rénover un bâtiment en torchis ?

Il faut tout d’abord réaliser un diagnostic afin de vérifier l’état de l’ossature bois et réaliser les réparations et reprises nécessaires. Un lattis bois peut ensuite être posé qui servira de support à la terre crue, avec un badigeon au lait de chaux pour une meilleure accroche. L’essence de bois, sa section, ainsi que des traces de fixations permettront d’identifier si l’ossature bois était à l’origine visible ou cachée. Il est primordial de choisir des matériaux respirants pour que l’humidité naturellement présente dans les murs anciens puissent s’évacuer à travers la paroi. Et pour la finition, on pourra mettre en place un enduit naturel à base de terre mélangée avec du sable et des fibres de chanvre.

 

Comment dater une construction ancienne ?

Plusieurs méthodes pour la datation d’une construction. Tout d’abord, la consultation des archives peut permettre de retrouver des sources écrites ou graphiques pour reconstituer l’histoire du bâtiment (photos, cartes postales, cadastre napoléonien, photos aériennes, documents notariaux, etc.). Pour des bâtiments plus anciens, ou non documentés, on pourra se baser sur l’analyse de la construction (matériaux et techniques de construction, forme des baies, détails de la charpente, type d’ornements). L’analyse de ces éléments permettra de définir une fourchette de datation estimée.

 

Quel soubassement pour un mur à pan de bois ?

Un mur ça respire ! Il faut donc supprimer tous les enduits et cimentages étanches et privilégier des matériaux respirants (on dit aussi perspirants). Dans le Pas-de-Calais les soubassements des murs à pan de bois sont traditionnellement en pierre, en brique, parfois en silex. Ces matériaux sont tout à fait adaptés et pourront être laissés visibles. A la jonction entre le soubassement et la poutre sablière, il faut mettre en place une bande résiliente pour créer une rupture de capillarité. Pour les parties les plus exposées à l’eau, on peut remplacer le sable du mortier par de la pouzzolane (de la brique pilée) qui permettra de rendre le mortier plus résistant, tout en conservant une souplesse suffisante.

 

Si vous avez d’autres questions, vous pouvez nous les poser ici.

Quenehem : un écrin naturel réinventé

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Au cœur du Parc Calonnix, les étangs de Quenehem à Calonne-Ricouart font l'objet d'une ambitieuse transformation qui allie préservation de l'environnement et accessibilité.

Le projet de réaménagement, déployé en plusieurs phases, a débuté par une refonte des aires de stationnement, avec l'installation de noues tout en préservant la perméabilité des sols, une approche essentielle pour la gestion durable des eaux pluviales.

Un nouveau cheminement sur pilotis mène désormais aux étangs où un belvédère permet d'observer la mare et la basse-cour. Le parcours longe un verger où les pommiers ont été plantés selon une technique particulière : les jeunes branches (scions) sont couchées puis entrelacées, formant des haies fruitières. Cette méthode facilite la cueillette des fruits, tout en créant un paysage unique.

Au-delà de son aspect esthétique, ce réaménagement répond à des objectifs environnementaux : le site devient un véritable laboratoire de biodiversité, contribuant à la préservation des ressources en eau et à la régulation des cycles naturels. Cette approche écologique permet notamment de lutter contre les inondations et de réduire les îlots de chaleur, des enjeux particulièrement importants face aux défis climatiques actuels.

Les étangs de Quenehem démontrent ainsi qu'il est possible de concilier activités de loisirs et préservation de l'environnement, offrant aux habitants de Calonne-Ricouart et aux visiteurs un espace naturel repensé et accessible.

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Concours photo : and the winners are…

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"Vert, Blanc, Noir", Hannah LÉTIENNE

Permettre aux citoyens de contribuer à l’observation des paysages, par la photo, tel est l’objectif des concours photo mis en place par l’Union Régionale des CAUE des Hauts-de-France !

Le 22 novembre 2024, l’Institut UniLaSalle à Beauvais a accueilli la cérémonie de remise des prix du concours photo, édition 2023-2024. Cet événement a marqué la fin d’une année riche en créativité, réunissant les passionnés de photographie de toute la région autour du thème "Habiter demain les territoires !".

Organisé de septembre 2023 à septembre 2024, le concours a attiré plus de 270 participants.
En parallèle de ce concours grand public, un autre a été ouvert aux collèges et lycées, de septembre 2023 à avril 2024. Il a permis aux élèves et professeurs de mener une réflexion sur l’avenir de nos paysages face aux défis futurs.

À travers leurs clichés, les photographes amateurs ont immortalisé les paysages, patrimoines, moments de vie et ambiances uniques qui caractérisent les Hauts-de-France.

Le jury, composé d’anciens lauréats, d’élus locaux et de représentants culturels, a sélectionné 29 lauréats départementaux parmi des centaines de clichés. Parmi ces lauréats, 6 ont obtenu le prix régional.

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Pour le Pas-de-Calais, les prix ont été décernés à :

  • Hannah LÉTIENNE, pour son cliché "Vert, Blanc, Noir", une composition qui a captivé par son jeu de couleurs et sa composition ;
  • Reynald GOUBELLE, avec sa photo "Port de pêche", une magnifique séparation entre le ciel et la mer ;
  • Bertille BEAUCOURT, pour son paysage "Lisière de miscanthus en plaine agricole", magnifique mise en valeur de nos campagnes durant l’hiver ;
  • Aude LECLERCQ, pour sa réalisation "Horizons et transparences au Louvre-Lens", où l’architecture se joue du paysage ;
  • Lisa-Marie COELHO, pour une magnifique vue de Boulogne-sur-Mer intitulée "Nausicaa noyé dans l’industrie" ;
  • Nina PERALE et sa photo "La ville et la nature", rencontre de la mer et de la cité.

Parmi ces photos, deux ont reçu le prix régional dans les catégories Reliefs et Agricultures. Bravo à Hannah LÉTIENNE et Bertille BEAUCOURT !

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"Lisière de miscanthus en plaine agricole", Bertille BEAUCOURT

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Les lauréats ont tous été récompensés pour leur créativité ou leur technique. Encore félicitations à eux ainsi qu’à tous les participants au concours !

Cette remise de prix a été l’occasion d’entendre le choix de prise de vue des lauréats et leur perception de l’évolution des paysages. L’occasion d’échanger aussi autour du thème du concours « Habiter demain les territoires ! » en abordant divers sujets tel que le réchauffement climatique, la transformation des paysages ou encore le rôle de chacun devant les défis de demain !

Le succès de cette édition a, une fois de plus, témoigné de l’effervescence artistique des Hauts-de-France et de l’attachement des habitants à leur territoire.

Pour retrouver toutes les photos du concours, vous pouvez visiter ce lien : Remise des prix du concours photo "Habiter demain les paysages" - 22 novembre 2024 - UniLaSalle à BeauvaisCAUE du Nord