Menthe, thym et PPI au programme de l’atelier participatif !

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Le CAUE accompagne les communes dans leurs petits et grands projets !

Ce jeudi 6 octobre, le CAUE était à Longfossé en compagnie de l’agence d’urbanisme Boulogne Développement Côte d’Opale, de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer et de la Maison Départementale de l’Aménagement et du Développement Territorial du Boulonnais, à l’occasion du dernier atelier destiné à l’élaboration du PPI communal (Plan Pluriannuel d’Investissement). Cet atelier participatif avait pour objectif de prioriser les projets de la commune et d’étudier le phasage et les actions à mener sur un court, moyen et long-terme. C’est l’aboutissement d’un travail d’accompagnement de plusieurs mois qui a permis à la commune de mener un diagnostic du territoire, un état des lieux de son patrimoine bâti ainsi que des espaces publics, et de concevoir un programme d’actions adapté.

Cet atelier a également permis à l’équipe du CAUE de constater que certains conseils ont déjà été mis en œuvre. Ainsi, dans la cour d’école, les pieds des arbres qui étaient emprisonnés par l’enrobé ont été libérés et de nouvelles plantations ont été mises en place, protégées par des copeaux de bois : menthe, thym, persil, etc. L’école a désormais son jardin d’herbes aromatiques. Permettre la respiration des sols, favoriser l’infiltration des eaux pluviales, stimuler les sens et permettre aux enfants d’apprendre à reconnaître ces plantes : c’est une action simple à réaliser qui a de nombreux avantages.

Un premier pas pour la commune avant d’entamer des projets plus complexes…

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Les cimetières "0 phyto"

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Et si, au lieu de lutter férocement contre ces herbes dites "indésirables", nous réaménagions plutôt les allées et les espaces libres des cimetières, pour y inclure du végétal et rendre le cadre plus agréable ?

Ce changement d’approche est d’autant plus intéressant pour passer au "0 phyto". La loi Labbé interdit en effet l’usage des produits phytosanitaires, les fameux pesticides, par les personnes publiques à partir depuis le 1er janvier 2017 et en 2019, pour les particuliers. Depuis le 1er juillet 2022, un arrêté vise à l’interdiction de l’utilisation de produits phytosanitaires également dans les cimetières. Anciennement utilisés pour limiter la propagation des herbes indésirables rapidement, leur suppression entraîne des changements des pratiques d’entretien dans l’espace communal du cimetière.

Nos cimetières vont donc changer d’image, car l’entretien manuel ou mécanique prend du temps ! Les plantes poussent spontanément sur du gravier et le verdissent naturellement. Pour entretenir les allées en schiste, un moyen est de les engazonner, avec un mélange adapté à croissance lente, et ainsi les tondre (si nécessaire) plutôt que de les désherber. Il est important de communiquer avant, pendant et après les travaux d’aménagement pour permettre aux usagers de comprendre la démarche en cours.

Les espaces entre les tombes peuvent également être plantés par des sédums ou des plantes tapissantes, pour éviter de les désherber. S’il y a de l’espace, un massif, arbuste ou arbre peut être planté en pleine-terre, pour végétaliser le cimetière, trop souvent minéral, et offrir un cadre propice au recueillement des familles.

 

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Cimetière de Lillers : engazonnement des allées en schiste

 

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Cimetière paysager de Neufchâtel-Hardelot : plantations diversifiées favorisant la biodiversité